Shaykh Mehmet Adil al-Ḥaqqānī, Ṣuḥbah du 21 avril 2023.
As-Salāmu ‘alaykum wa-raḥmatu Llāhi wa-barakatuh.
A’ūdhu bi-Llāhi mina sh-shayṭāni r-rajīm. Bismi Llāhi r-Raḥmāni r-Raḥīm. Aṣ-ṣalātu wa-s Salāmu ‘alá Rasūlinā Muḥammadin Sayyidi l-awwalīna wa-l-ākhirīn. Madad yā Rasūla Llāh, madad yā Sādātī Aṣḥābi Rasūli Llāh, madad yā Mashāyikhanā, dastūr Mawlānā Shaykh ‘Abdu Llāh al-Fā’iz ad-Dāghistānī, Shaykh Muḥammad Nāẓim al-Ḥaqqānī. Madad. Ṭarīqatuna ṣ-ṣuḥbah, wa-l-khayru fi l-jam’iyyah.
Qu’Allah جل جلاله bénisse notre fête. Puisse-t-elle être acceptée aux yeux d’Allah جل جلاله. Dans l’aïd, Allah ‘Azza wa-Jalla montre aux anges ce que les musulmans ont fait, et est heureux. Par conséquent, puisse-t-elle être bénie. Cela vient des vraies fêtes. Il y a beaucoup de choses qui sont considérées comme des jours fériés maintenant. Ils n’ont ni vertu ni barakah. Les choses rendues précieuses par Allah ‘Azza wa-Jalla ont de la valeur. Le reste n’a aucune valeur. Même si cela semble précieux au premier abord, il devient clair plus tard que ça ne vaut rien. Les gens perdent leur temps. Ils gaspillent leur vie.
Le shukr à Allah جل جلاله, aujourd’hui est l’aïd. Et le shukr à Allah جل جلاله, ils disent qu’il y a deux aïds : ‘Īdu l-Fiṭr et Jum’ah. Jum’ah est aussi une fête. Comme c’est une fête, certaines personnes qui ne savent que par ouï-dire prétendent qu’il n’y a pas de mariage entre deux aïds. On dit qu’un mariage ne se fait pas alors. Ce n’est pas entre ‘Īdu l-Fiṭr et ‘Īdu l-Aḍḥá, mais entre ‘Īd et Jum’ah. Comme Jum’ah est aussi une fête musulmane, il n’y a aucune chance, aucun temps entre les deux. C’est bon, c’est accepté. Mais il n’y a pas assez de temps. Les gens peuvent à tort appeler les choses permises comme des péchés ou appeler les choses acceptées inacceptables. Ce n’est pas important. Le shukr à Allah جل جلاله, ce qui importe est que nous ayons deux fêtes aujourd’hui.
Et la troisième est que c’est l’anniversaire de Mawlānā Shaykh Nāẓim, selon le calendrier grégorien. Le vingt et un avril est le jour béni où il est venu dans ce monde. C’est une raison de joie et soulagement pour nous. Parce qu’il est l’exemple de l’ayah que nous avons récitée dans la khuṭbah il y a peu. Son جل جلاله awliyā’u Llāh, ” Alā inna awliyā’a Llāhi lā khawfun ‘alayhim wa-lā hum yaḥzanūn ” (10:62). Awliyā’ d’Allah جل جلاله n’ayez pas peur. Ils n’ont aucune tristesse. Ils craignent et respectent Allah جل جلاله. Ce sont les gens qui croient et craignent Allah جل جلاله. Bonne nouvelle pour eux, à la fois ici et dans l’au-delà. C’est une grande chose. Parce que les gens plongent dans ce monde et pensent qu’ils peuvent tout y trouver. Ils oublient le monde d’après.
Tout est bon pour l’awliyā’u Llāh, même dans ce monde, aussi. Allah جل جلاله les aide. Et Il جل جلاله leur a donné de bonnes nouvelles sur le monde d’après. ” Lā tabdīla li-kalimāti Llāh ” (10:64). La parole d’Allah ‘Azza wa-Jalla ne peut pas être changée. La promesse d’Allah جل جلاله est vraie. Donc, comme la troisième raison de joie, nous célébrons et faisons le shukr à Allah جل جلاله pour s’asseoir à ses pieds. Il y a des centaines de milliers, des millions de personnes partout dans le monde qui trouvent le salut à ses pieds. Nous faisons le shukr à Allah جل جلاله pour être avec lui.
Il est dit dans le hadith sharif qui sont les plus aimés d’Allah جل جلاله, les personnes les plus aimées d’Allah جل جلاله. Les gens sont des serviteurs, créés par Allah جل جلاله. Et les personnes les plus aimées sont ” anfa’uhum li’ayālih ” ; en présence d’Allah ‘Azza wa-Jalla, les personnes les plus aimées sont les personnes qui bénéficient Ses جل جلاله serviteurs. Awliyā’ signifie walī, le bien-aimé, une personne qui est aimée. Et la chose la plus importante pour nous est de ne pas être aimé par celui-ci et celui-là, mais d’être aimé d’Allah جل جلاله. Tant qu’Allah جل جلاله vous aime, tout le monde vous aimera. Si Allah جل جلاله ne vous aime pas, faites ce que vous voulez, personne ne se souciera de vous ou ne vous aimera. Allah جل جلاله fait aimer les autres ceux qu’Il جل جلاله aime.
Bien sûr, il est important d’être aimé des bonnes personnes. Il vaut mieux ne pas être aimé des gens qui ne sont pas bons. C’est une bonne chose aussi, pour que les bons soient avec les bons. Et les mauvais seront bons si Allah جل جلاله leur donne des indications. La porte du bien et la porte du pardon ne sont pas fermées. Allah ‘Azza wa-Jalla est celui qui pardonne les erreurs. Vous faites une erreur dans la dunyā, et même si vous vous repentez et demandez pardon, ils vous jetteront en prison ou vous porterez sa punition quelle qu’elle soit. Il n’y a pas d’autre option. Mais Allah ‘Azza wa-Jalla est Pardonneur. Donc rejoignez la voie d’Allah جل جلاله afin que vous soyez aimé d’Allah جل جلاله et receviez ces bonnes nouvelles et que vous ayez du bien ici-bas et dans l’au-delà. C’est la promesse d’Allah ‘Azza wa-Jalla.
Nous sommes al-ḥamduliLlāh… Joyeuse aïd, inshā’Allāh. Cette ‘Īdu l-Fiṭr, fête du jeûne, finit le Ramaḍān. La vraie fête, c’est celle-ci. Et il n’y a que deux fêtes pour le croyant, pour le musulman. Nous célébrons – petit, jeune, vieux – tout le monde célèbre. Même ceux qui ne pratiquent pas célèbrent pourtant cette fête. Ils vont, se rendent visite. Et les enfants jouent, courent, ils ont des… Autrefois il y avait plus de plaisir pour les petits enfants. Mais maintenant c’est OK. Même aujourd’hui ils se sentent bien avec l’aïd et ils deviendront heureux. Ce bonheur, d’Allah ‘Azza wa-Jalla, qui est donné par Lui جل جلاله, et, inshā’Allāh, qui en est content, inshā’Allāh, il lui sera donné même un peu dans son cœur, l’īmān. Cela grandira, inshā’Allāh. Ainsi nous sommes satisfaits de cette aïd. Et aujourd’hui, Jum’ah, vendredi, c’est aussi une fête pour le croyant, pour le musulman. Allah جل جلاله donne ce jour aux musulmans. Chaque semaine, nous célébrons, mais, bien sûr, l’aïd n’est pas comme les autres aïds que nous célébrons. Juste, nous célébrons. Donc aujourd’hui, il y a deux aïds, deux fêtes. Mais, je ne sais pas si c’est quelqu’un du peuple turc, ils disent : ” Vous ne pouvez pas vous marier entre deux aïds, deux fêtes, entre ‘Īdu l-Aḍḥá et [Fiṭr],” mais c’est vraiment, en réalité, si vous venez vendredi, donc vendredi aussi est une aïd. Donc, entre cela, il est difficile de faire le mariage, faire nikāḥ dans ces deux heures, trois heures. Ils ont dit cela. Mais les gens, ils mélangent ce qui est, peut être, ou ne peut pas être, ou entre être ḥalāl ou ḥarām. Donc normalement pas de temps disponible pour faire cela. Et al-ḥamduliLlāh, nous sommes heureux dès le matin. Devenant plus heureux avec Jum’ah aussi.
Et al-ḥamduliLlāh aujourd’hui aussi, il y a une troisième aïd pour nous. Pour qui suit la ṭarīqah, qui suit la chari’ah – spécialement pour les disciples de Mawlānā Shaykh Nāẓim. C’est le jour – anniversaire de Mawlānā Shaykh Nāẓim. Le vingt et un avril 1922, il a honoré par sa lumière – Allah جل جلاله éclaire avec lui cette terre, à une époque qui était réellement la plus sombre. Au temps de l’islam qui, Khalīf – ils jetaient l’empereur de l’islam, détruisant avec ce non-croyant, et ils pensaient finir l’islam. Parce que, quand le califat a pris fin, plus rien. Ils ont exilé le Khalifah et les autres, tout le peuple salṭanat, et ils pensaient avoir fini l’islam. Al ḥamduliLlāh cette fois-là, Allah جل جلاله a envoyé Mawlānā Shaykh. C’était son heure de naissance. C’était une période très terrible pour la planète entière, pour la Terre entière. Partout il y avait désordre, maladie, famine. Aucun espoir. Mais, al-ḥamduliLlāh, d’un manque d’espoir Allah جل جلاله a mis une lueur d’espoir.
Il y avait un de nos vieux murīd, qui est parent de ma tante. Il était murid de Shaykh Sharafu d-Dīn ad-Dāghistānī. Et cette fois-là, il disait à Mawlānā Shaykh ‘Abdu Llāh ad-Dāghistānī, ” Aujourd’hui, l’un de nos enfants, vient à cette dunyā, à la Terre.” Et même il le décrit. Il a dit qu’il ouvrirait – beaucoup deviendraient musulmans grâce à lui. Il a même donné sa pointure des pieds, sa taille de chaussures. Il disait cela, donnant la nouvelle à Shaykh ‘Abdu Llāh ad Dāghistānī, et c’était une très bonne nouvelle. Al-ḥamduliLlāh, nous le suivons. Nous sommes heureux qu’Allah جل جلاله nous le fasse suivre. Il donne la lumière au monde entier. Partout, même jusqu’à maintenant, beaucoup, encore, de plus en plus de gens viennent par lui, al ḥamduliLlāh.
Il est – dans une āyat nous lisons en khuṭbah : Bismi Llāhi r-Raḥmāni r-Raḥīm. ” Alā inna awliyā’a Llāhi lā khawfun ‘alayhim wa-lā hum yaḥzanūn. Alladhina āmanū wa-kānū yattaqūn ” (10:62-64). ” Les bien-aimés d’Allah جل جلاله, il n’y a pas de peur pour eux, et pas de tristesse. ” Et, parce qu’ils sont croyants et ils ont peur d’Allah جل جلاله, de faire du mal, ils ont : ” Lahumu l-bushrá fī l-ḥayāti d-dunyā wa-fī l-ākhirati lā tabdīla li-kalimāti Llāh ” (10:64). Allah جل جلاله les aide dans ce monde et l’akhirah. Rien ne peut les affecter. Ce sont de bonnes nouvelles, et pas de changement dans la parole d’Allah جل جلاله.
La parole d’Allah جل جلاله n’est pas comme notre parole. C’est à l’être humain de voir qu’il est bon d’être avec Allah جل جلاله, ne pas être loin de Lui جل جلاله. Car dans la dunyā et dans l’ākhirah, dans cette vie et l’autre, ils seront gagnants. Rien ne les affecte. Rien ne les rend tristes ou apeurés. Peut-être que beaucoup de gens travaillent dans cette dunyā. Ils y réussisent, mais pour l’ākhirah, ils n’ont rien. Mais les awliyā’u Llāh sont pour la dunyā et pour l’ākhirah. Et ils amènent des gens aussi avec eux. Ils sont bénéfiques pour l’être humain.
Un hadith du Prophète ṣallá Llāhu ‘alayhi wa-sallam que nous avons dit : ” Aḥabbuhum ilá Llāhi anfa’uhum li’ayālih. ” ” Les gens, ils sont serviteurs d’Allah جل جلاله, et le plus aimé pour Lui صلى الله عليه وسلم est celui qui aide Ses جل جلاله serviteurs. ” Al-ḥamduliLlāh, Mawlānā Shaykh, toute sa vie, il aidait en tout, pour le spirituel, et aussi le matériel. Tout le temps, il cherchait à aider les gens, depuis sa jeunesse jusqu’à la fin de sa vie.
Qu’Allah جل جلاله le bénisse. Nous le remercions, car jusqu’à présent, avec sa barakah, vous venez, parce que sa barakah ne se coupe pas. Il tourne toujours comme un grand fleuve, inshā’Allāh. Qu’Allah جل جلاله nous mette avec lui, inshā’Allāh, pour toujours.
Wa-min Allāhi t-tawfīq, al-Fātiḥah.
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